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Aston Martin DBS 770 Ultimate

Aston Martin n’en finit plus d’imaginer des voitures à fort caractère pour dire au revoir dignement au V12. Après les V12 Vantage et Roadster, Gaydon hante nos nuits avec une évolution de la DBS. Parce que 725 chevaux ne sont pas suffisants, rajoutons-en…

Snif. Le V12 5.2 de la marque vit ses derniers capots. Lui qui officie depuis 2016 dans la DB11, puis 2018 dans la DBS, nous a fait vibrer au son de ses cylindres. Performant ? Il rend les armes devant une Ferrari 812 Superfast pourtant à moteur atmosphérique. L’Italienne a beau chanter comme une diva, la DBS vibre comme aucune autre. Le 5.2 n’est pas aussi sophistiqué que le 6.5 italien. Il ne monte pas dans les aigus, il préfère les graves, au ton plus rocailleux. Une chose est sûre, il n’a pas son pareil pour envoyer sa puissance au sol. Les gardes-fous restent au garde-à-vous, et ils doivent. Avec ce moteur, on ne peut plus parler de couple, c’est au-delà encore. La puissance de 725 chevaux est une chose, mais le couple de 900 nm en est une autre. Les accélérations sont dans les standards, avec un 0 à 100 km/h en 3,4 secondes.

Mais alors, comment faire mieux ? En rajoutant de la puissance et en la rendant encore plus monstrueuse ! 

Éludons la question de la puissance : son nom le dit déjà. La DBS 770 Ultimate propulse donc 770 chevaux aux roues arrière, pour la même valeur de couple de 900 nm disponibles entre 1800 et 5000 tours/minute. La puissance déboule à 6500. Par chance, pour encaisser cette hausse, la boîte a été revue. Il ne faut pas s’attendre à de grand changement, la ZF restera moins rapide qu’une double-embrayage, mais elle seule est capable d’encaisser un tel couple tout en étant fiable. Le 0 à 100 km/h n’évolue pas, tout comme la vitesse maximale. Les freins restent en mélange carbone-céramique, de 410 mm à l’avant et 360 à l’arrière. C’est à se demander ce qui change dans cette voiture ! 

Aston Martin DBS 770 Ultimate jante

Le look, indéniablement. Mais en douceur et avec toujours ce mélange entre indécence et élégance. La DBS (ex-Superleggera) avait déjà un look de muscle car, avec sa bouche béante, son capot ajouré, ses hanches larges… et son moteur dévastateur. L’Ultimate s’inspire de la V12 Vantage pour la sportivité. On retrouve alors un nouveau spoiler à l’avant, rappelant le design de la Vantage. Le capot est à moitié ouvert, pour refroidir la machine qu’il cache. Les extracteurs d’air sur les ailes s’agrandissent encore… Des jantes spécifiques, inspirées de l’unique et sublime Victor, seulement disponibles pour la DBS Ultimate terminent l’aspect extérieur. À l’intérieur, les sièges sport sont en fibre de carbone, pour gagner un peu en poids…

La chose qui fâche… non, pas son prix, pour la simple raison que nous ne le savons pas. Mais nous pouvons le deviner. La DBS de série demande plus de 280.000 €, hors options et malus. La 770 Ultimate, avec son allure, risque d’affoler les compteurs. D’autant plus qu’elle est limitée à 499 exemplaires, séparés en 300 coupés et 199 Volante. Volante… dont on n’a pas encore de photos… Vous les voyez les 350.000€ arriver ? Une simple estimation…

Par Iwen

Passionné d'automobile de toutes époques, je suis diplômé en journalisme automobile en 2023.

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