Le conflit entre Citroën et Polestar est désormais terminé. La jeune firme suédoise émancipée de Volvo devrait donc pouvoir proposer ses voitures dans l’Hexagone après plusieurs années de bataille juridique. En cause : son logo, proche stylistiquement de celui de Citroën. En se séparant de Polestar, Volvo espérait faire via sa nouvelle marque une gamme de véhicules avant-gardistes, tournée vers la sportivité, l’innovation et l’électrification. En guise de premier modèle, Polestar a présenté en 2016 la Polestar 1, une GT hybride. Elle combinait la puissance d’un moteur thermique et de trois électriques. Puis, les objectifs de vente arrivent, et Polestar s’intéresse donc aux SUV et autres carrosseries plus attractives et polyvalentes. Ainsi déboulent les Polestar 2, 3 et 4. L’esprit sportif qu’incarnait autrefois le badge Polestar sur les Volvo semblait avoir disparu en devenant une marque plus généraliste. Mais ce concept nous rassure.
À l’origine de ce concept, un concours. Des designers du monde entier se sont affronté en concourant pour le Polestar Design Contest espérant que leur création devienne réalité. Le sujet de cette édition était d’imaginer un véhicule alliant l’expérience de la performance et la durabilité écologique. Ce Synergy Concept mélange deux résultats extérieurs, de deux designers indiens : Devashish Deshmukh et Swapnil Desai. Leurs noms sont inscrits sur le bosselage en aval de l’appui-tête, comme les pilotes sur leurs autos. Le concept s’étend sur 4,56m en longueur et ne mesure que 1,07m de haut. La voiture semble tout droit sortie d’un jeu vidéo, d’une piste. Le concept prend la forme d’un prototype aux grosses roues dont les passages reçoivent la signature lumineuse de la marque. Le dessin est sportif et agressif. Et forcément, aérodynamique. En témoigne le dessin du cockpit qui mène directement vers l’aileron arrière, qui joint les deux passages de roues arrière.
L’habitacle est l’œuvre d’un autre designer, le Chinois Yingxiang Li. Il a dessiné un habitacle forcément orienté vers le conducteur, puisqu’il est seul maître à bord et qu’il n’y a pas d’autre siège. La vitre du cockpit s’ouvre vers l’avant, les charnières sont devant le pilote. La couleur blanche continue d’habiller l’habitacle, ou ce qu’il en reste. Un volant de compétition, un écran derrière ce dernier informe le pilote des données les plus importantes – vitesse, températures des pneus – et c’est tout. Le minimalisme est la règle dans une voiture de compétition. Ce résultat a demandé 6 mois de collaboration entre les designers et la marque. Et une petite surprise supplémentaire, ce concept sera disponible en magasin puisque Polestar et Hot Wheels ont signé un partenariat. De nouvelles voitures à collectionner arriveront donc très bientôt dans les magasins de jouet.
