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Nissan Z Nismo

Ne cherchez pas, la Z n’est pas importée chez nous. Les mauvaises ventes de la 370Z et les normes antipollution ont tué ce petit coupé en Europe. Mais sur les autres continents, il est renouvelé.

La saga Z remonte à bien des années. À une époque que les moins de 20 ans n’ont pas connu mais qu’ils auraient aimé connaître, rien que pour les voitures. L’histoire commence avec la 240Z, un coupé propulsion à moteur avant, idéal pour débuter au drift. Cela remonte aux années 70, mais l’âme n’a jamais réellement disparu. Elle a même fait des émules, ce qui a poussé Nissan au début des années 2000 à revoir ce concept, cette idée de coupé sans réelle extravagance mais dévoué au plaisir. Et au drift. Ainsi naquit la 350Z, doté d’un V6 3.5 sous son long capot avant. À l’arrière, toute la cavalerie. La carrosserie est fortement inspirée du prototype 240 Z Concept. Puis, vient la 370Z. Là encore, le V6 atmosphérique rugit sous le capot avant, réalésé à 3,7 litres. Lourd, il n’en demeure pas moins un excellent véhicule pour commencer à se faire la main à la conduite par les portières. En se déclinant en Nismo (Nissan Motorsport), il gagne en radicalité mais pas franchement en performances. Lorsque sa fin arrive, ce petit coupé quitte l’Europe de manière définitive. Mais sa relève perdure dans les autres pays. Une relève qui connaît un restylage et sa version Nismo. 

La Z, ou Fairlady Z, ou 400Z, qu’importe son nom, est un petit coupé digne héritier de la lignée des Z. Cubique, son design joue les funambules entre le néo et le rétro. Les arêtes marquées rappellent l’ancien temps, les phares et autres poignées de portes le nouveau. Mignonne, elle devient plus méchante en devenant Nismo. Avec ce nom, la Z reçoit un nouveau bouclier avant plus proéminent. La grille d’aération augmente le refroidissement du moteur et l’agressivité. Elle est censée rappelée la 240Z, avec un style dit « Grand Nose ». La Nismo se distingue également par des touches de rouge un peu partout, augmentant là aussi l’agressivité. Pour l’arrière, c’est un nouvel aileron qui fait son apparition. Plus grand, se fixant sur les ailes arrière, il diminue la traînée de la voiture. 

À l’intérieur, la sportivité est de mise avec les touches de rouge disséminées un peu partout, du bouton démarrage aux contours de l’écran central. Les sièges Recaro accueillent un mélange de cuir et d’Alcantara. En face du conducteur, le volant s’habille d’une marque à 12h. Le reste de l’habitacle est similaire à la Z « normale ». Stricte deux places, elle accueille néanmoins convenablement ses passagers. Le goût du rétro traverse la carrosserie pour habiller quelques éléments à l’intérieur, comme la présence des cadrans ronds sur la planche de bord, au-dessus des aérateurs. Si la Nismo est privée de boîte manuelle, ce n’est pas le cas de la version de base, qui se fixe vraiment l’objectif du plaisir plus que de la performance. Et vice-versa. Au centre du tableau de bord, l’inévitable tablette tactile de 9 pouces, compatible avec nos appareils fétiches du quotidien. Le goût du neuf…

En parlant de neuf… en perdant son matricule 370, la Z se dope ! Le V6 atmosphérique est mis au rebut. Un tout nouveau, tout beau, tout neuf, V6 3.0 biturbo déboule sous le capot taillé à la serpe. Il développe dans la configuration classique une bien belle puissance de 400 chevaux ! Et, disponible sur une large plage de régime, le couple de 475 nm ravira les plus sceptiques. En bonne Z, elle n’envoie sa puissance qu’aux roues arrière. Comme vu précédemment, elle laisse le choix entre une boîte manuelle 6 vitesses et une automatique à 9 rapports. La version Nismo améliore tout ce qui peut l’être. Ainsi, le moteur passe à 420 chevaux et le couple à 521 nm. La boîte de vitesses est promise plus rapide, la direction plus précise, les suspensions, freins et autres réglages châssis plus rigides. En un mot : la Nismo est plus sportive. Son ennemi ne semble pas être sa masse, puisqu’au contraire des autres sportives plus radicales elle augmente son poids à 1680 kg…

Nismo ou non, ce petit coupé a l’air attachant. Si seulement il pouvait traverser l’Atlantique pour que nous puissions, enfin, savourer son tempérament de feu. Une sorte de rivale de la Supra

Nissan Z Nismo arrière

Par Iwen

Passionné d'automobile de toutes époques, je suis étudiant à l'ITM Graduate School au Mans, avec pour objectif de travailler dans le domaine de l'automobile.

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