Les SUV urbains se livrent une bataille sans merci. Le marché est surchargé d’offres plus ou moins alléchantes. À son arrivée en 2017 sur le sol français, le Hyundai Kona présentait un design bien différent du marché européen. Plutôt en avance sur son temps, le SUV coréen pouvait déjà recevoir une motorisation électrique. Lors de son restylage, il a eu droit à l’hybridation. Mais en face, la concurrence s’arme plutôt bien. Son design peu commun lui assurait des achats coup de cœur, mais le reste, comme la planche de bord ne pouvait pas faire de miracles. Le Kona de deuxième génération relève le défi.
L’inflation ne touche pas que le secteur alimentaire, elle touche aussi les dimensions des voitures ! Comme elle, le Kona s’allonge (+13cm en longueur, à 4,35 mètres). La hauteur et la largeur restent les mêmes, quand l’empattement gagne 6 cm. Surtout, sa ligne change radicalement. L’esprit du Kona 1 est visible au niveau des passages de roues, non plus soulignés de noir mais désormais bien marqués. Comme s’il voulait monter en gamme. La calandre hexagonale a disparu pour laisser un pare-chocs avant lisse surplombé d’un bandeau de phare avant qui court sur toute la largeur de la voiture. Le même bandeau est repris à l’arrière. Globalement, le design de la voiture semble plus travaillé qu’avant. Et pour cause, il est d’abord pensé pour rouler en électrique.
L’extérieur change radicalement. L’ablation des passages de roues en plastique semble signifier que le Kona monte un peu en gamme. Ce sentiment se retrouve également à l’intérieur. Plus technologique que jamais. Deux écrans de 12,3 pouces font offices de planche de bord. Le bond s’apprécie visuellement avec des lignes très horizontales. De nombreux boutons prennent encore place sur le tunnel central ou sur le tableau de bord, comme la climatisation. Deux ports USB-C sont prêts à accueillir des câbles à l’avant ainsi qu’une prise 12V, une offre complétée par deux autres ports USB-C à l’arrière. Le conducteur appréciera l’affichage tête haute de 12 pouces et la qualité du son signé Bose®, composé de 8 haut-parleurs.
Nous l’avons dit, le Kona 2 est d’abord pensé comme une voiture électrique, puis comme une voiture thermique. Car Hyundai croit en l’avenir de la mobilité 100% électrique et capitalise sur cette voie avec la gamme Ioniq. Grâce aux avancées liées à cette gamme, le Kona réussit à baisser son coefficient de pénétration de traînée à 0,27, un très joli score pour un SUV de ce gabarit. Il est disponible en deux tailles de batterie. La Standard de 48,4 kWh est capable de délivrer une puissance de 156 chevaux et 255 nm de couple. La Long Range augmente la capacité de la batterie à 65,4 kWh pour une puissance 226 chevaux et le même couple. C’est dans cette dernière configuration que l’autonomie sera la meilleure, estimée à 490 km.
Comme toute électrique, le Kona se recharge à une borne. Sur une charge à 400 V, il peut passer de 10 à 80% de capacité de batterie en seulement 41 minutes. Et comme les Ioniq 5 et 6, il peut recharger d’autres appareils en générant de l’électricité via sa batterie. Quant à savoir si c’est vraiment utile… Sa charge utile, elle, l’est bien plus, avec 466 litres de coffre. Idéal pour partir en vacances, ou même pour faire les courses. Au rayon de l’avenir, le Kona mise sur une technologie de conduite autonome de niveau 2. Mais, terre à terre quand même, il va laisser le choix, lors de son arrivée prochaine en concession, de la motorisation. Thermique, hybride ou électrique, à chacun son Kona. Tout dépendra du prix, bien sûr. Une fois de plus, Hyundai frappe fort avec une proposition qui tient la route. Hâte de voir les premiers essais !
