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Toyota C-HR

Le pari était osé, mais payant. En jouant la carte du look ô combien différent, le C-HR roulait à contre-courant de ses concurrents. Pourtant, ce choix s’est avéré gagnant, en témoigne les ventes du véhicule. Il fallait donc, à son remplaçant, un design au moins aussi remarquable !

L’avantage des designs aussi osés réside dans leur intemporalité. Le SUV futuriste C-HR date pourtant de 2016. Il n’y a guère bien qu’à l’intérieur que le couperet tombe et que son âge avancé lui fait défaut. Malgré ce choix osé, celui de capitaliser sur un design audacieux, Toyota a gagné gros puisque, d’après la marque, pour la moitié des acheteurs, le design a été la première raison d’achat du SUV. L’heure de la relève a sonné. Elle a été préfigurée par le concept C-HR Prologue en fin d’année dernière. Finalement, comme la première version du SUV, le concept annonçait davantage que les grandes lignes du véhicule, il dévoilait quasiment tout. De là à pointer du doigt un manque d’effet de surprise ?

Non, pas vraiment. Car le courage de Toyota est encore une fois à saluer. Elle est l’une des seules marques à commercialiser des concepts-car sans changer radicalement leurs lignes. Respect… Alors ce nouveau C-HR, il séduit toujours ? Il use de ses charmes pour tenter de faire tomber les foules. Une carrosserie bi-ton, ça marche à tous les coups. À l’avant, on retrouve le regard de la Prius, modèle désormais iconique de la marque. Mais on distingue également un peu d’inspiration du SUV au nom barbare bZ4X. De profil, le C-HR nouvelle version respecte les codes du SUV, avec de grosses roues, allant jusqu’à 20 pouces, et des porte-à-faux courts. C’est d’ailleurs là que le design un peu complexe du C-HR tient du génie : on en oublie ses dimensions. Sans nous les donner d’ailleurs, Toyota précise qu’il appartient au segment C. Donc, il concurrence son cousin Lexus UX, entre autres. Enfin, pour la première fois sur une Toyota, les poignées de portes sont affleurantes, fluidifiant encore le design du SUV. L’arrière est également dans la pure tradition maison. Même si, dans cette teinte, on ne distingue pas tellement les lignes du véhicule…

L’extérieur change du tout au tout par rapport au précédent modèle. Et l’intérieur aussi ! Forcément, la taille des écrans augmente en flèche. Sur un tableau de bord appréciant les lignes très horizontales, l’écran tactile apparaît comme un cheveu sur la soupe. D’une taille allant de 8 à 12,3 pouces, cette appareil tactile est compatible avec Android Auto et Apple Car Play… mais gâche quand même une partie de la visibilité. Un autre écran remplace les compteurs à aiguilles, qui appartiennent clairement au passé… malheureusement. Dans l’ère du temps, le C-HR propose un éclairage d’ambiance dans son habitacle dernier cri. Mais quel éclairage ! Ce système dispose de 64 couleurs différentes. Une certaine fonction choisit entre 24 teintes en fonction de l’heure du jour. Cet éclairage devient un système de sécurité active lorsque le conducteur souhaite sortir du véhicule et qu’un cycliste – par exemple – entre dans l’angle mort dudit conducteur. Ainsi, le rouge éclaire l’habitacle pour avertir du danger.

Toujours dans le high-tech, l’application MyToyota permet de contrôler à distance certaines fonctionnalités du véhicule, comme la climatisation ou le chauffage, prévoyant ainsi le prochain trajet. Unique sur ce segment pour une marque généraliste, il est possible de stationner la voiture en étant à l’extérieur de celle-ci. À l’intérieur, nous retrouvons également un toit panoramique. Ce dernier dispose d’un revêtement à faible émissivité conçu pour baisser les rayons infrarouges, pour conserver la chaleur en hiver et limiter celle-ci en été. Ainsi, il n’y a plus besoin de pare-soleil. C’est ainsi une économie de poids. D’ailleurs, Toyota joue la carte du recyclage pour son nouveau véhicule. Son habitacle reçoit deux fois plus de plastique recyclé que son prédécesseur. Un nouveau processus de peinture utilisant de la laque à base d’eau permet une meilleure empreinte carbone…

Toyota C-HR arrière

Et forcément, le C-HR ne peut faire l’impasse sur l’hybridation. C’est bien simple, toutes ses motorisations, au moins en France, seront hybrides. L’hybrid 140 reçoit un 1.8 et un moteur électrique, mais n’est pas rechargeable. L’hybrid 200 et le 200 AWD-i ne sont pas rechargeables et reçoivent un 2.0. Le AWD-i est une transmission intégrale. Tandis que l’hybrid 220 est un hybride rechargeable relativement intelligent. Son autonomie sans émission atteint 66 km. C’est dans la moyenne. Mais cette technologie électrique est associée à la géolocalisation. Ainsi, lorsque la voiture rentre dans une ZFE, la voiture bascule automatiquement en mode 100% électrique. Hâte de vérifier si ce système est aussi efficace que promis ! Preuve que Toyota était en avance sur son temps, le C-HR bénéficie de la technologie hybride dans sa 5ème version. S’il semble correspondre à nos standards européens, c’est tout à fait normal : le C-HR a été développé pour et en Europe, là où les réglementations sont les plus sévères. 

Comme son prédécesseur, il joue la carte de l’originalité. Il devient de plus en plus malin et dans l’ère du temps il joue la carte du recyclage à fond. Ne seraient-ce pas les signes d’un futur best-seller ? Espérons pour Toyota ! 

Par Iwen

Passionné d'automobile de toutes époques, je suis étudiant à l'ITM Graduate School au Mans, avec pour objectif de travailler dans le domaine de l'automobile.

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